Le monde est pollué par les sonneries
L'hiver est comme un huissier métaphysique
Qui vient te tirer de ta torpeur
Cet homme aux baskets vertes a tout l'air d'un bandit
Il essuie une larme parce que la sortie est condamnée
Station Sèvres-Babylone
Une chinoise qui ressemble
à la plus grande chinoise qui existe
En ce bas monde
A hurlé un mot d'amour
Dont le retentissement
Façonne en mon coeur
Un poignard en ivoire blanc.
mercredi 29 février 2012
vendredi 17 février 2012
Un miracle de la nature.
Je connais une fille
Qui est sortie avec
Une succession de types
Épouvantables.
Pourtant elle est restée jolie.
Qui est sortie avec
Une succession de types
Épouvantables.
Pourtant elle est restée jolie.
jeudi 16 février 2012
Pour surgir, n'attendra pas.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Ni les guerres lasses de tes jambes
Ni les horreurs du monde
Qui tombent comme des confettis
Dans le jardin des commentaires.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Le bon vouloir de la foudre
Et les lendemains de révolution
Qui s'appellent tous : Ordre moral.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Le bluff de ton attitude
Le canapé où te résoudre
Et tes cheveux au goût de tabac froid.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Que la mélancolie s'installe
Comme il y a toujours une place
Pour un lit de camp sous les étoiles.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Un trou dans ton emploi du temps
Fait par une solitude embusquée.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Ni que tu quittes ton type idiot
Ni le rapport du samedi soir
Ni le faciès des falaises
Vu de la vague qui se cabre.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Que tu la captures du regard.
Non, pour surgir, la poésie n'attendra pas
Que tu la captures du regard.
Ni les guerres lasses de tes jambes
Ni les horreurs du monde
Qui tombent comme des confettis
Dans le jardin des commentaires.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Le bon vouloir de la foudre
Et les lendemains de révolution
Qui s'appellent tous : Ordre moral.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Le bluff de ton attitude
Le canapé où te résoudre
Et tes cheveux au goût de tabac froid.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Que la mélancolie s'installe
Comme il y a toujours une place
Pour un lit de camp sous les étoiles.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Un trou dans ton emploi du temps
Fait par une solitude embusquée.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Ni que tu quittes ton type idiot
Ni le rapport du samedi soir
Ni le faciès des falaises
Vu de la vague qui se cabre.
Pour surgir, la poésie n'attendra pas
Que tu la captures du regard.
Non, pour surgir, la poésie n'attendra pas
Que tu la captures du regard.
lundi 13 février 2012
Zéro de conduite.
Des lycéennes qui ressemblent à des ladies
Parlent d'un de leurs profs
Un type vraiment cradingue
Du genre clodo de l'éducation nationale
Qui porte le même pantalon
Deux trimestres de suite
Et les lycéennes qui sont de véritables ladies
Se foutent de la littérature étrangère
Comme des mathématiques
Ce qu'elles veulent c'est avoir cours
Avec un type qui pense autant aux fringues
Qu'il mettra le lendemain
Qu'à son système de notation
Un prof qui préparerait ses cours devant un miroir
Et qui aurait toujours le dernier jean à la mode
Elle étaient une dizaine de ladies à aller se plaindre à la Principale
Ce matin.
Parce que dès qu'on ouvre la bouche, il nous met un zéro
Et en plus il s'habille comme un clodo.
- Un mec qui met autant de zéros doit en être un !"
Dit l'une des filles en guise de conclusion définitive
Sur ce monde.
Parlent d'un de leurs profs
Un type vraiment cradingue
Du genre clodo de l'éducation nationale
Qui porte le même pantalon
Deux trimestres de suite
Et les lycéennes qui sont de véritables ladies
Se foutent de la littérature étrangère
Comme des mathématiques
Ce qu'elles veulent c'est avoir cours
Avec un type qui pense autant aux fringues
Qu'il mettra le lendemain
Qu'à son système de notation
Un prof qui préparerait ses cours devant un miroir
Et qui aurait toujours le dernier jean à la mode
Elle étaient une dizaine de ladies à aller se plaindre à la Principale
Ce matin.
Parce que dès qu'on ouvre la bouche, il nous met un zéro
Et en plus il s'habille comme un clodo.
- Un mec qui met autant de zéros doit en être un !"
Dit l'une des filles en guise de conclusion définitive
Sur ce monde.
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